Les cours du pétrole ont clôturé en nette hausse mercredi à New York, stimulés par une baisse des réserves de brut aux États-Unis, premier consommateur mondial d'or noir, et une accélération de la cadence des raffineries américaines.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en janvier a gagné 1,58$ à 89,98$ sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

La baisse des réserves de brut d'un million de barils lors de la semaine achevée le 14 décembre, annoncée dans le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie, «a largement soutenu le marché», a indiqué l'analyste indépendant Andy Lipow.

Les cours ont aussi été aidés par «l'accélération de l'activité des raffineries américaines», qui augmente la demande de brut, a ajouté M. Lipow.

Elles ont fonctionné à 91,5% de leur capacité contre 90,4% la semaine précédente, ce qui «s'approche d'un record pour cette période de l'année», selon l'analyste.

Le prix du brut a par ailleurs été porté par des indicateurs économiques encourageants, de bon augure pour la consommation énergétique.

La publication de données «meilleures que prévu» sur la confiance des entrepreneurs allemands a ainsi permis au marché de démarrer sur une note «d'optimisme», selon Matt Smith, de Schneider Electric.

Les courtiers ont aussi bien accueilli le rebond du nombre de permis de construire accordés par les autorités américaines, qui a occulté l'annonce d'un recul des mises en chantier de logements en novembre, selon M. Lipow.

L'affaiblissement du dollar a également participé à la progression du WTI, rendant plus attractifs les achats de brut libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises.