La société chinoise Sino-Forest, un producteur de bois coté en Bourse à Toronto, a indiqué mardi que des enquêteurs indépendants avaient conclu qu'elle n'avait pas fraudé ses investisseurs, comme l'a affirmé cet é"té un rapport de recherche d'un vendeur à découvert.

Ce vendeur à terme, la firme Muddy Waters de Hong Kong, avait notamment soutenu en juin que Sino-Forest a exagéré l'étendue de ses plantations d'arbres en Chine et de son chiffre d'affaires.

Ces affirmations avaient mené à un effondrement de l'action en Bourse, passée de plus de 25 $ en mars à 1,29 $ en juin.

«Nous pouvons affirmer catégoriquement que Sino-Forest n'est pas la "fraude quasi-totale" et le "stratagème à la Ponzi" avancés par Muddy Waters», a déclaré le président de la société, le Canadien Judson Martin, dans un communiqué.

À la demande de Sino-Forest, le comité indépendant a notamment enquêté sur les liquidités réelles dont dispose la société, sur ses droits de coupe en Chine, la valeur de ses actifs et sur le chiffre d'affaires de la société.

Un rapport final est attendu d'ici la fin de l'année.

En août, les transactions sur le titre ont été suspendues à la Bourse de Toronto, le temps de permettre au gendarme, la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario, d'enquêter.

Sino-Forest a également confirmé qu'elle fait l'objet d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada.