Le prix du pétrole ont nettement progressé mardi à New York, à l'image d'autres matières premières comme l'or et l'argent qui ont été emmenés par l'élan de la semaine précédente après un week-end prolongé aux États-Unis.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en août a terminé à 96,89 $, en progression de 1,95 $ par rapport à vendredi.

«Le marché se rattrape. L'or, l'argent, ont enregistré de forts mouvements depuis un plus bas. Le marché boursier a vraiment bien augmenté la semaine passé et le marché pétrolier, ainsi que d'autres matières premières, attendaient ce signal», a expliqué Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock.

Wall Street avait signé la semaine passée sa meilleure performance hebdomadaire en deux ans, avant de partir en week-end prolongé lundi par la fête nationale américaine.

«Les indicateurs économiques sont en hausse, et les marchés boursiers dans le monde ont progressé au cours des six derniers jours. Cela entretient un certain optimisme sur la demande» de brut, a abondé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Vendredi, les investisseurs avaient pu constater l'accélération inattendue de l'activité de l'industrie manufacturière en juin aux États-Unis, selon un indice de l'association ISM.

«D'une manière générale, les éléments fondamentaux du marché sont robustes», ont estimé les analystes de Barclays Capital, qui ont relevé leurs objectifs de prix du brut pour 2012, ajoutant que «les prévisions de demande n'ont pour l'instant pas vraiment déçu par rapport à leur niveau initial».

Ils tablent désormais sur un baril de Brent, échangé à Londres, à 115 $ l'an prochain, dix dollars de plus que leurs précédentes estimations. Pour le «light sweet crude», ou WTI, échangé à New York, les analystes ont modéré leur révision, en hausse de 4 $ à 110 $ en moyenne l'année prochaine.