Le PDG de la société minière canadienne Bear Creek, Andrew Swarthout, considère comme «illégale et inconstitutionnelle» l'annulation de son permis d'exploitation au Pérou.

M. Swarthout a indiqué lundi que l'entreprise examinait ses recours juridiques. Il a toutefois précisé qu'il tenterait de trouver une solution politique au problème.

Le gouvernement sortant du Pérou a annulé le permis de Bear Creek [[|ticker sym='T.BCM'|]] après une manifestation sanglante dans un aéroport, à environ 160 kilomètres du projet minier de Santa Ana.

Six personnes ont été tuées et trentaine d'autres ont subi des blessures vendredi, quand la police a ouvert le feu dans leur direction. La plupart des victimes sont des autochtones opposés au projet de Bear Creek.

L'entreprise a déjà investi 96 millions à Santa Ana. Elle assure qu'elle a respecté la loi péruvienne et qu'elle a consulté les habitants du coin. Elle aussi qu'elle s'est dotée d'un plan pour protéger le lac Titicaca de la contamination.

D'après M.Swarthout, les manifestants venaient de l'extérieur de la région.