Le coton a atteint un prix jamais vu aux États-Unis, à plus de 1,90 $ la livre, alors que la faiblesse de l'offre sur la planète continue d'inquiéter le marché.

Sur l'Intercontinental Exchange, la livre pour livraison en mars a vendredi touché 1,9455 dollar, du jamais vu depuis que le coton est coté sur ce marché.

Elle a fini vendredi à 1,8997 dollar, contre 1,6786 dollar une semaine plus tôt en clôture, affichant une hausse de 13,2% sur la semaine.

Le contrat à échéance en mai, prochaine référence, a terminé à 1,8556 dollar.

Les cours ont été multipliés par plus de 2,5 depuis le début 2009, enchaînant les records sur le marché new-yorkais. Mais, jusqu'à vendredi, ils étaient restés sous leur pic de la Guerre de Sécession (1861-1865). La livre, qui s'échangeait alors au comptant, et non sur un marché financier régulé, avait alors atteint 1,89 dollar, à une époque où un dollar valait toutefois beaucoup plus.

«Les prix actuels, compétitifs, devraient augmenter la surface cultivée en coton» aux Etats-Unis, ont commenté les analystes de Barclays Capital. «Mais le rapport entre l'offre et la demande devrait rester tendu dans les mois à venir, 2010/11 marquant la cinquième année consécutive de déficit mondial» avec une production inférieure à la consommation à l'échelle mondiale.

Plusieurs pays producteurs ont enregistré une récolte décevante l'année dernière, notamment l'Inde et le Pakistan, touchés par des inondations.

Dans le même temps, la demande de la gigantesque industrie textile chinoise explose.

Très attendu, le rapport mensuel du département américain de l'Agriculture (USDA) sur l'offre et la demande n'a pas apporté de surprise: il a confirmé la faiblesse des stocks, qui n'avaient jamais été aussi bas aux Etats-Unis, le premier exportateur mondial.

Dans le même temps, «de plus en plus de signes montrent que l'offre en dehors des Etats-Unis sera probablement plus restreinte qu'estimé jusqu'à présent», ont relevé les analystes de Commerzbank.

Selon eux, la production indienne, prévue pour l'instant d'une abondance record, pourrait souffrir de pluies excessives.

Aux Etats-Unis, où la période des semis approche, l'association des professionnels du coton, le NCC (National Cotton Council), a estimé vendredi dernier que les surfaces cultivées en fibre blanche allaient augmenter cette année de près de 15%.

Mais plusieurs inconnues pèsent sur ce chiffre.

Comme les autres produits agricoles se sont aussi fortement renchéris, la concurrence sera rude pour déterminer le choix des agriculteurs au moment de semer. La pression devrait être forte notamment pour qu'ils consacrent plus de surface au maïs, produit alimentaire au bord de la pénurie aux Etats-Unis cette année.

Les analystes de la maison de courtage Plexus Cotton relèvent aussi que le phénomène climatique la Nina, qui s'est traduit pour l'instant par une atmosphère très sèche sur le continent américain, pourrait se faire ressentir par de faibles rendements.

«Le marché semble être entré dans la phase d'explosion tant crainte, et personne ne sait où et quand cela s'arrêtera», ont prévenu ces analystes.

«Selon la théorie économique, la hausse des prix devrait provoquer un rationnement de la demande», ont-ils poursuivi. Mais pour le moment, elle semble plutôt doper cette demande, ont-ils ajouté: «Des signes indiquent que des acheteurs (...) sont en train de constituer des stocks parce qu'ils anticipent une hausse de prix».

L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, valait vendredi 216,75 dollars (pour 100 livres), contre 201,55 dollars en fin de semaine précédente.

Sur l'Intercontinental Exchange, la livre pour livraison en mars a vendredi touché 1,9455 $, du jamais vu depuis que le coton est coté sur ce marché.

Vers 12H10, elle valait 1,9170 $, contre 1,6786 $ une semaine plus tôt en clôture.

Les cours ont été multipliés par plus de 2,5 depuis le début 2009, enchaînant les records sur le marché new-yorkais. Mais jusqu'à vendredi, ils étaient restés sous leur pic de la Guerre de Sécession (1861-1865). La livre, qui s'échangeait alors au comptant, et non sur un marché financier régulé, avait alors atteint 1,89 $, à une époque où 1 $ valait toutefois beaucoup plus.

«Les prix actuels, compétitifs, devraient augmenter la surface cultivée en coton» aux États-Unis, ont commenté les analystes de Barclays Capital. «Mais le rapport entre l'offre et la demande devrait rester tendu dans les mois à venir, 2010/11 marquant la cinquième année consécutive de déficit mondial» avec une production inférieure à la consommation à l'échelle mondiale.

Plusieurs pays producteurs ont enregistré une récolte décevante l'année dernière, notamment l'Inde et le Pakistan, touchés par des inondations.

Dans le même temps, la demande de la gigantesque industrie textile chinoise explose.

Très attendu, le rapport mensuel du département américain de l'Agriculture (USDA) sur l'offre et la demande n'a pas apporté de surprise: il a confirmé la faiblesse des stocks, qui n'avaient jamais été aussi bas aux États-Unis, le premier exportateur mondial.

Dans le même temps, «de plus en plus de signes montrent que l'offre en dehors des Etats-Unis sera probablement plus restreinte qu'estimé jusqu'à présent», ont relevé les analystes de Commerzbank.

Selon eux, la production indienne, prévue pour l'instant d'une abondance record, pourrait souffrir de pluies excessives.

Aux États-Unis, où la période des semis approche, l'association des professionnels du coton, le NCC (National Cotton Council), a estimé vendredi dernier que les surfaces cultivées en fibre blanche allaient augmenter cette année de près de 15%.

Mais plusieurs inconnues pèsent sur ce chiffre.

Comme les autres produits agricoles se sont aussi fortement renchéris, la concurrence sera rude pour déterminer le choix des agriculteurs au moment de semer. La pression devrait être forte notamment pour qu'ils consacrent plus de surface au maïs, produit alimentaire dont les Etats-Unis sont au bord de la pénurie cette année.

Les analystes de la maison de courtage Plexus Cotton relèvent aussi que le phénomène climatique la Nina, qui s'est traduit pour l'instant par une atmosphère très sèche sur le continent américain, pourrait se faire ressentir par de faibles rendements.

«Le marché semble être entré dans la phase d'explosion tant crainte, et personne ne sait où et quand cela s'arrêtera», ont prévenu ces analystes.

«Selon la théorie économique, la hausse des prix devrait provoquer un rationnement de la demande», ont-ils poursuivi. Mais pour le moment, elle semble plutôt doper cette demande, ont-ils ajouté: «Des signes indiquent que des acheteurs (...) sont en train de constituer des stocks parce qu'ils anticipent une hausse de prix».

L'indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d'Orient, valait vendredi 216,75 $ (pour 100 livres), contre 201,55 $ en fin de semaine précédente.