Le producteur d'énergie Boralex (T.BLX) a indiqué qu'il pourrait être contrait de fermer sa centrale thermique d'Ashland, dans l'État du Maine, pour une période indéterminée, à moins qu'elle ne remporte un contrat d'ici le mois de mars.

La société montréalaise a annoncé que sa centrale de 36 mégawatts de Fort Fairfield, aussi dans le Maine, près de la frontière avec le Nouveau-Brunswick, venait d'éviter un tel sort grâce à un contrat de vente d'électricité de deux ans avec un client non identifié.

Boralex a affirmé déployer de nombreux efforts pour s'assurer de la survie des activités de la centrale de 40 mégawatts d'Ashland, construite en 1992.

L'analyste Pierre Lacroix, de Valeurs mobilières Desjardins, a estimé que l'information sur les installations du Maine était modérément négative.

Le contrat de Fort Fairfield élimine une certaine volatilité pour les bénéfices et les flux de trésorerie associés aux fluctuations des prix au comptant du marché en Nouvelle-Angleterre, a écrit M. Lacroix dans un rapport.

En outre, l'impact négatif de l'éventuelle fermeture de la centrale d'Ashland serait relativement limité puisque ses activités de biomasse ne représentent qu'une fraction des activités de Boralex, soit environ 14 pour cent des revenus d'exploitation de la société en 2011, a observé l'analyste.

Boralex est un important producteur d'énergie renouvelable, avec 46 stations éoliennes, hydroélectriques et thermales d'une capacité totalisant 700 mégawatts au Canada, dans le nord-est des États-Unis et en France.

Les projets en développement de la société promettent également de fournir quelque 300 mégawatts d'énergie solaire et éolienne, à terme.

L'action de Boralex prenait lundi après-midi neuf cents à la Bourse de Toronto, où elle se transigeait à 9,32 $.