La société aurifère Iamgold a affiché un bénéfice du deuxième trimestre en baisse de 19 %, ce qu'elle a attribué à une chute de ses ventes d'or et à des coûts de production plus importants et ce, malgré le prix élevé du métal précieux.

Iamgold, qui produit environ un million d'onces d'or annuellement dans ses mines au Canada, en Afrique et en Amérique du Sud, a réalisé un bénéfice de 35,7 millions de dollars US, ou 10 cents US par action, au cours de la période terminée le 30 juin.

Au cours du même trimestre en 2009, le bénéfice affiché était de 44,1 millions US, ou 12 cents US par action.

Les recettes atteignent quant à elles 214 millions US, une baisse de 5 % par rapport aux 225,3 millions US engrangés au même trimestre l'année passée.

Le président par intérim et chef de la direction de la torontoise, Peter Jones, a fait valoir dans un communiqué que le deuxième trimestre marquait une transition significative pour Iamgold, l'entreprise ayant commencé à traiter des matériaux à la nouvelle mine Essakane, au Burkina Faso.

Selon lui, le cours élevé de l'or en 2010 a permis à la société de réaliser des marges intéressantes et de conserver un excellent bilan financier, malgré une hausse des coûts de production pendant le trimestre.

Iamgold [[|ticker sym='T.IMG'|]] aurait pu enregistrer des revenus plus importants, a précisé Peter Jones, mais ceux-ci ont été neutralisés par la fin de l'exploitation de la mine Doyon, au Québec, en décembre 2009, et par l'impact de la saison des pluies à la mine Rosebel, au Suriname.

Par ailleurs, Iamgold a révisé ses prévisions pour 2010 et table maintenant sur une production d'entre 980 000 et 1,01 million d'onces, réalisées à un coût effectif de production d'entre 530 $ US et 550 $ US l'once. Il s'attendait précédemment à produire entre 940 000 et un million d'onces d'or à un coût effectif de production d'entre 490 $ US et 510 $ US.

Les actions d'Iamgold ont retraité mercredi de 46 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 18,08 $.