L'ultime opposant au projet minier d'Osisko, à Malartic, doit finalement rendre les armes.

> Suivez Hugo Fontaine sur Twitter

Ken Massé, qui a toujours refusé de vendre sa maison à Osisko pour laisser place à la mine à ciel ouvert du projet Canadian Malartic, a encaissé un revers devant la Cour supérieure et devra déménager d'ici lundi prochain.

M. Massé et sa mère avaient déposé une requête pour contester l'expropriation, mais le tribunal a jugé la demande irrecevable. La société minière, qui a déjà procédé au déménagement de tout un quartier, devient donc propriétaire du terrain et de la résidence de la famille Massé.

La société s'était entendue de gré à gré avec les quelque 200 autres propriétaires établis sur le site du gisement qu'Osisko exploitera. «Nous avons vraiment tout essayé, a indiqué Bryan Coates, vice-président aux finances d'Osisko, dans une entrevue à L'Écho abitibien. Malheureusement, la stratégie de la famille Massé ne nous a pas laissé d'autre option que le recours judiciaire.»

Osisko et la famille de M. Massé devront s'entendre sur le montant d'une indemnité, à défaut de quoi le Tribunal administratif du Québec tranchera. Il n'a pas été possible de joindre M. Massé.