Le géant canadien de l'industrie minière Teck Resources (T.TCK.B) s'attend à ce que la demande pour ses produits supplante l'offre pendant les 10 prochaines années.

Mais l'entreprise ne prévoit pas, à court terme, effectuer des acquisitions majeures, et entend plutôt vouloir réduire de manière significative sa dette nette d'ici la fin de l'année.

Le président de l'entreprise, Don Lindsay, a soutenu mardi que ces décisions avaient été prises parce que la menace d'une nouvelle récession plane toujours et que le marché des matières premières demeure volatile.

Pour réduire sa dette, le géant minier planifie accélérer la production dans les usines de ses actifs jugés essentiels et vendre certains de ses actifs secondaires.

Teck croit ainsi pouvoir rembourser une partie de ses dettes avec la vente de la plupart de ses actifs aurifères et celle d'intérêt dans son usine de production énergétique située à Waneta Dam, au sud-est de la Colombie-Britannique.

L'entreprise de Vancouver utilisera ces liquidités pour réduire sa dette, laquelle s'éleve à huit milliards.

L'action de Teck Resources a pris mardi 1,77 $ à la Bourse de Toronto, soit 5,1%, pour clôturer à 36,27 $.