Un expert-conseil en pétrole affirme que la raffinerie d'Ultramar à Lévis, face à Québec, devrait éviter une fermeture définitive semblable à celle annoncée la semaine dernière pour une autre usine dirigée par la société mère de l'entreprise montréalaise.

La société pétrolière texane Valero a fait savoir qu'elle fermait de façon définitive sa raffinerie de Delaware City, au Delaware, d'une capacité de transformation de 210 000 barils de pétrole par jour.

Un porte-parole de Valero a indiqué que la raffinerie coûtait à l'entreprise 1 million US par jour, cette année, en raison de la hausse des prix du pétrole brut et de la baisse de la demande d'essence provoquée par la récession.

Ultramar, filiale montréalaise de Valero, exploite à Lévis, dans le quartier de Saint-Romuald, une raffinerie d'une capacité de 265 000 barils par jour. La société compte également plus de 800 stations-service en Ontario, au Québec et dans les provinces de l'Atlantique, et elle emploie quelque 3700 personnes.

Roger McKnight, principal conseiller en matière de pétrole chez En-Pro International, estime que la raffinerie de Lévis devrait être «pas mal en sécurité», en particulier si Royal Dutch Shell finit par fermer sa raffinerie de Montréal.

M. McKnight a dit ne pas s'attendre à ce qu'un acheteur se manifeste pour la raffinerie exploitée par Shell dans l'est de Montréal, qui transforme 130 000 barils de brut par jour.