AbitibiBowater (t.abh) , qui s'est placée sous la protection de la loi pour éviter la faillite, a le droit de mettre fin unilatéralement au contrat d'approvisionnement en copeaux de l'usine SFK Pâte (t.sfk.un) de Saint-Félicien.

C'est ainsi que la juge Danièle Myrand a tranché le différend entre les deux entreprises qui luttent pour leur survie dans un contexte économique difficile pour le secteur forestier.

Pour SFK et ses 300 employés de Saint-Félicien, la fin de contrat signifie peut-être la fin.

La direction de l'entreprise a déjà prévenu les marchés qu'elle pourrait ne pas être en mesure de respecter ses engagements financiers d'ici la fin de l'année advenant la perte de son approvisionnement à un prix fixé à environ 20$ la tonne de moins que le prix du marché.

Aide de Québec?

Le gouvernement du Québec pourrait être obligé de venir en aide à SFK et des discussions en ce sens se poursuivent.

Hier, un porte-parole d'AbitibiBowater a indiqué que l'entreprise est prête à s'asseoir avec SFK pour négocier une nouvelle entente d'approvisionnement. «Si on peut vendre nos copeaux au prix du marché, on va le faire», a dit Pierre Choquette.

SFK Pâte affiche une perte de 15 millions de dollars au premier trimestre de l'exercice en cours et des revenus en forte baisse.