Les prix du pétrole ont ouvert en hausse mercredi à New York, au plus haut depuis 6 mois, portés par l'anticipation d'un recul des réserves de brut aux États-Unis.

Les prix du pétrole ont ouvert en hausse mercredi à New York, au plus haut depuis 6 mois, portés par l'anticipation d'un recul des réserves de brut aux États-Unis.

Vers 13H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet, nouveau contrat de référence, s'échangeait à 60,89 dollars, en hausse de 79 cents par rapport à son cours de clôture de mardi.

Poursuivant une course entamée début mai, les cours du pétrole alignent les plus hauts depuis deux séances.

«Les prix du pétrole brut continuent de progresser cette semaine alors que les investisseurs attendent les chiffres des stocks (publiés mercredi par le département à l'Energie américain), espérant des signes d'une demande plus soutenue», a indiqué Jason Kunkel, du site d'analyse Economy.com.

Pour la semaine achevée le 15 mai, les analystes interrogés par DowJones Newswires anticipent une baisse des réserves d'essence, de 1,2 million de barils, ainsi que des réserves de brut, de 700.000 barils. Les réserves de distillats auraient en revanche augmenté de 700.000 barils. Quant au taux d'utilisation des raffineries, qui mesure le niveau d'activité des raffineurs, il aurait augmenté de 0,3 point de pourcentage, à 84%.

L'étude de l'Americain Petroleum Institute publiée mardi a nourri les anticipations du marché. D'après les acteurs de l'industrie pétrolière ayant participé à cette étude, les stocks de brut auraient perdu 4,5 millions de barils la semaine dernière.

Le sentiment d'optimisme des investisseurs sur une reprise de l'activité économique mondiale, qui se traduit par la tendance haussière des marchés boursiers, soutenait également les prix du pétrole et poussait les investisseurs à prendre plus de risques dans leurs positions, a souligné de son côté Phil Flynn, d'Alaron Trading.