Les prix du baril de pétrole sont montés à près de 50 dollars mardi à New York, à leur plus haut niveau depuis plus de deux mois, en raison de la progression de Wall Street, reflet des espoirs de reprise économique du marché.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril a fini à 49,16 dollars, en hausse de 1,81 dollar par rapport à son cours de clôture de lundi.

Le baril de brut texan, référence du marché new-yorkais, est monté jusqu'à 49,82 dollars, son plus haut niveau depuis le 6 janvier.

«Le principal facteur, qui est toujours important, est que le marché boursier est en hausse», a expliqué l'analyste indépendant Ellis Eckland.

Wall Street montait nettement mardi vers 19H00 GMT, ce qui reflétait, selon M. Eckland, les anticipations de reprise économique des investisseurs.

D'autant que le président Barack Obama a annoncé lundi un plan d'aide aux petites entreprises, une nouvelle «haussière pour l'activité économique» et donc pour la demande d'or noir, a ajouté l'analyste.

Selon Phil Flynn, d'Alaron Trading, les échanges étaient «très volatils» en raison de l'expiration d'options.

Le baril s'est de nouveau affiché en hausse, après une remontée de 1,10 dollar la veille à New York, malgré la décision dimanche de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de maintenir ses quotas de production.

Le cartel a expliqué vouloir travailler à un respect plus strict des baisses de production décidées fin 2008, qui portent au total sur 4,2 millions de barils par jour.

Selon M. Flynn, les cours «auront du mal à monter au-dessus de 50 dollars, car cela risque d'affecter le côté demande de l'équation», au moment où la consommation d'essence montre des signes de stabilisation aux Etats-Unis, et à l'approche du printemps, période de faible consommation.