Pourquoi avez-vous choisi cette profession?

«Je voulais travailler dans le domaine de la santé, j'ai donc commencé un programme en sciences au Collège de Rosemont et j'y ai découvert la technique en audioprothèse qui allait me permettre de lancer mon entreprise.»

En quoi consiste votre travail?

«Je vends, j'ajuste et je répare des appareils auditifs.»

Qu'avez-vous fait comme études?

«Le diplôme d'études collégiales en audioprothèse.»

Quel a été votre cheminement professionnel?

«Je voulais me lancer à mon compte à la fin de mes études. Ma soeur est denturologiste, donc nous avons ouvert notre bureau ensemble. Nous avons plusieurs clients en commun et nous partageons les frais de bureau à Terrebonne.»

Décrivez une journée typique de travail.

«Les gens viennent me voir pour avoir un appareil, un nouvel ajustement, une réparation ou pour des bouchons. Je travaille toujours avec le public, mais mon travail est varié. Je me garde aussi des plages horaires pour les urgences et pour compléter mes dossiers. Je prends des patients du lundi au jeudi et parfois le jeudi soir alors que le vendredi, je fais habituellement de la paperasse.»

Quel est votre plus grand défi?

«Que chaque patient soit content, qu'il porte son appareil et qu'il en voie les bénéfices. Ce n'est pas toujours simple comme de porter des lunettes, et plusieurs facteurs entrent en jeu, comme la personnalité, la motivation, etc. L'aspect physique de l'appareil fait que c'est difficile à accepter, mais heureusement, la technologie a beaucoup évolué et on a maintenant de petits appareils très discrets.»

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

«Rencontrer des gens, connaître leur vécu et voir les enfants grandir et évoluer rapidement parce qu'ils ont eu leur appareil à temps. La technologie change beaucoup aussi, c'est stimulant.»

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre profession?

«On fait aussi des bouchons sur mesure pour la baignade ou contre le bruit.»

Quelles sont les qualités et aptitudes requises?

«Il faut avoir de la patience et aimer les gens. Avoir une prothèse n'est pas quelque chose de plaisant, mais si les gens viennent me voir et que c'est agréable, c'est mieux.»