Le sergent Pascal Richard aime l'action. C'est pourquoi il a choisi d'être policier, métier qu'il adore encore après 17 ans de service. Il a commencé sa carrière dans un petit corps de police en Gaspésie, passé une année dans la Sûreté du Québec, et travaille au Service de police de la Ville de Montréal depuis maintenant 14 ans.

Passionné de vélo, il a trouvé le moyen de pratiquer son sport favori au travail au sein de l'escouade à vélo du SPVM, dont il est responsable. Même en hiver, les plus mordus continuent de patrouiller à deux roues au centre-ville!

«Le vélo est l'outil par excellence pour patrouiller, car on voit et on entend tout ce qui se passe en se fondant dans le décor, dit-il. C'est un moyen de transport très pratique qui permet de se faufiler partout, et aussi de se rapprocher de la population.»

Comme un patrouilleur régulier, il circule en étant à l'affut des contrevenants, mais en ciblant les endroits moins accessibles aux voitures, comme les ruelles et les parcs. Il demeure à l'écoute des ondes radio. «Quand on nous appelle pour une intervention, il n'est pas rare que le patrouilleur à vélo arrive avant les voitures de police», dit-il.

Bien que les infractions les plus courantes soient reliées à l'incivilité, comme la consommation d'alcool sur la voie publique, il peut se retrouver à tout moment confronté à une urgence ou à des individus violents. «L'an dernier en patrouillant j'ai perçu un conflit dans une ruelle, raconte le policier. Un vol qualifié était en train de mal tourner.»

Un policier doit se tenir prêt à réagir vite et à faire face au danger à tout moment. «Dès mon jeune âge, j'aimais l'action et l'inconnu. C'est un métier qui ne connaît pas la routine, et je pense que c'est plus qu'un travail: on peut faire une différence dans la vie des gens en réglant un problème. Ça donne le sentiment du devoir accompli. Ce n'est pas toujours facile, car il y a souvent du mépris dans la population envers notre travail. On est confronté au négatif et au danger. Il faut apprendre à ne pas le prendre personnel, et ne pas ramener les problèmes du travail à la maison.»

Formation requise: DEC en techniques policières suivi d'une formation de l'École nationale de police (15 semaines)

Lieux de travail: Services de police municipaux, Sûreté du Québec, agences de sécurité, Gendarmerie royale du Canada

Qualités et aptitudes requises: Courage, sang-froid, excellente tolérance au stress, entregent, intégrité, discipline, engagement, respect, sens des responsabilités, bonne santé mentale, excellente forme physique, sens de l'observation, bonne vision, bonne ouïe et bonne connaissance de l'anglais.

Environ 40% des policiers sont des femmes

Salaire moyen hebdomadaire des diplômés du DEC: 642$ (source: monemploi.com)

Salaire au SPVM: de 37 727$ à 71 182$ selon les années de service.