Ils éteignent les feux, arrêtent les malfaiteurs, répondent aux appels de détresse, donnent les premiers soins... Que ferions-nous sans les intervenants d'urgence? Pompiers, policiers, ambulanciers et préposés aux communications d'urgence sont indispensables. Des carrières palpitantes attendent ceux qui choisissent ces métiers, à condition d'avoir le profil de l'emploi!

Il faut être fait fort pour réagir correctement lors d'une situation d'urgence. Ces métiers requièrent des nerfs solides, une bonne santé physique et une tolérance au stress supérieure à la moyenne. Ils comportent une part de risque plus élevée que la majorité des professions. La population leur accorde beaucoup de confiance. Ainsi, selon le Baromètre des professions 2011 Léger Marketing, 97% des gens font confiance aux pompiers, et 93% aux ambulanciers. Pour les policiers, la cote de confiance baisse à 70%, mais c'est tout de même largement supérieur aux banquiers (47%), aux chefs d'entreprises (42%) et aux journalistes (39%)!

Ces métiers font rêver les enfants. Quel petit garçon n'a jamais voulu devenir pompier? Toutefois, les exigences d'admission aux programmes d'enseignement sont élevées. Les programmes sont contingentés, et reçoivent plus de demandes qu'ils n'ont de places disponibles. Par exemple, à l'automne 2011, le Collège Montmorency a reçu 474 demandes d'admission au DEC en techniques de sécurité incendie, pour 112 places disponibles au cheminement régulier, et 84 places au cheminement intensif.

Il ne faut pas s'en étonner: en plus de permettre de vivre des expériences humaines et professionnelles formidables, ces carrières offrent généralement d'excellentes conditions salariales, des avantages sociaux et des régimes de retraite solides à ceux qui décrochent un poste à temps plein. La sécurité!

Mais toute médaille a deux côtés. En échange, les intervenants d'urgence doivent généralement composer pendant la majorité de leur carrière avec des horaires atypiques, notamment des rotations entre le travail de jour, de soir et de nuit. Ils sont appelés à travailler pendant les jours fériés, y compris à Noël, ce qui affecte la vie de famille. La plupart s'en accommodent bien, puisqu'il n'y a pas de métier parfait. C'est le cas des intervenants rencontrés par La Presse pour ce dossier, qui demeurent passionnés par leurs métiers après plusieurs années de service.