Chez Desroches Mongeon Avocats, Marie-Ève Charbonneau oeuvre principalement avec des travailleurs blessés, des accidentés de la route et des victimes d'acte criminel.

«Mon travail est gratifiant parce que j'aide des gens qui sont coincés. Ils sont pris avec la lourdeur, par exemple, de la SAAQ ou de la CSST. Nous les aidons à se sortir de cette situation», explique Marie-Ève Charbonneau.

Généralement, sa journée commence par une vérification de son agenda et de celui de l'avocate pour qui elle travaille.

«Lorsque nous contestons une décision, il faut respecter un délai pour transmettre la preuve. C'est donc très important que je vérifie les délais dans l'agenda chaque matin», explique-t-elle.

Elle doit aussi résumer les dossiers des clients pour faciliter le travail de l'avocate.

«C'est aussi ma responsabilité que chaque dossier soit complet avant d'aller à la cour. S'il manque des éléments, je dois les demander. Je mets aussi notre système d'information à jour chaque fois qu'il arrive de nouvelles décisions. C'est moi aussi qui prépare la contestation de décisions.»

Marie-Ève Charbonneau participe même à l'élaboration de stratégies avec l'avocate.

«Chaque client a son histoire et la stratégie est différente, dit-elle. Ce n'est pas répétitif. On apprend tout le temps. Il y a de beaux défis dans mon travail.»

Comme technicienne juridique, elle sert aussi d'intermédiaire entre l'avocate et le client.

«C'est moi qui explique les décisions au client et la suite des choses. La relation avec le client est extrêmement importante», indique-t-elle.

Elle doit toutefois être capable d'imposer ses limites.

«Les clients vivent des difficultés. Ils n'ont souvent plus de salaire depuis des mois, voire des années. Ils sont souvent en détresse psychologique. Je dois prendre le temps de leur expliquer les choses comme il faut, mais je ne suis pas psychologue», affirme Mme Charbonneau.

Elle apprécie énormément son horaire.

«Je travaille du lundi au jeudi de 9h à 16h30 et le vendredi, je termine à midi. L'été, le bureau est fermé le vendredi. Et c'est un petit bureau où il y a beaucoup de flexibilité. C'est l'horaire de rêve pour avoir une vie sociale et familiale!»



Technicienne juridique


Salaire annuel moyen au Québec (2005): 41 000 $

Perspectives professionnelles (2010-2014): Favorables

Taux de chômage en 2009: Faible

Demande de main-d'oeuvre (2009-2014): Modérée

Sources: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail