Environnement, technologies de l'information, assurances et secteur minier: ce sont là quelques-uns des domaines où les employeurs s'arrachent les diplômés qui continueront de recevoir de nombreuses offres d'emploi au cours des prochaines années.

C'est le constat des éditeurs du guide Les carrières d'avenir 2011, dont le lancement, cette semaine, a donné l'occasion de dresser un bilan des perspectives du marché du travail en 2011.

Le décalage entre le nombre de finissants de certains programmes et les offres d'emplois qu'ils reçoivent est disproportionné dans certains cas. C'est ainsi que les 23 finissants du baccalauréat en écologie de l'Université de Sherbrooke se sont vu offrir pas moins de 600 postes! Une situation qui s'explique par la forte croissance du secteur de l'environnement, où l'emploi a augmenté de 27,5% entre 2007 et 2010.

Du côté de la formation professionnelle au secondaire, les finissants trop peu nombreux de programmes tels que les DEP en fonderie ou en arpentage et topographie ont aussi l'embarras du choix pour un emploi à la fin de leurs études. Le même phénomène s'observe au collégial dans plusieurs programmes, notamment le DEC en Techniques de la documentation et le DEC en Technologie de la mécanique du bâtiment.

«Il est clair que le bassin démographique diminue, mais ce n'est pas la seule explication, dit Patricia Richard, directrice générale des contenus chez Jobboom.com. Les formations professionnelles et techniques continuent, dans certains cas, à être boudées et vues comme peu payantes, alors que ce n'est pas le cas dans la réalité. Il y a une méconnaissance de ces programmes et de mauvaises perceptions, entre autres, de la part des parents, qui restent traditionnels dans leur vision des études. Il reste des efforts à faire pour corriger cette perception.»