Chaque semaine, La Presse vous présente une personne qui a osé effectuer un grand changement de carrière. Cette semaine, Rose Lafortune, bachelière en travail social, nous raconte son histoire.

J'ai travaillé dans une Caisse populaire à titre de caissière de l'âge de 20 à 27 ans. Cet emploi me permettait de travailler à proximité de mon domicile dans un environnement que je connaissais très bien. Après cinq ans, cette zone de confort ne me suffisait plus. L'offre de mon employeur de me perfectionner dans le domaine des services financiers m'a remise en question. Je me suis dit : tant qu'à étudier, je vais choisir un domaine qui me permettra de me réaliser davantage.

C'est ainsi qu'à 25 ans, j'ai commencé à suivre des cours, d'abord étudiante à temps partiel et ensuite à temps plein au cégep en Technique de travail social. Comme j'avais deux jeunes enfants, cela a nécessité une gestion de mes priorités. Effectuer un retour aux études avec une jeune famille demande de la planification et une bonne capacité à se concentrer sur l'essentiel !

Depuis la fin de mes études collégiales, je suis technicienne en travail social dans un centre de réadaptation en déficience intellectuelle. En 2007, j'ai choisi de m'inscrire à l'université afin de m'ouvrir à d'autres perspectives professionnelles et j'ai complété un baccalauréat en travail social.

Je ne regrette aucunement ce nouveau départ, car ma carrière en travail social m'amène à me dépasser comme personne. Cela m'a permis de donner un nouveau sens à ma vie. Je réalise maintenant tout le potentiel en moi qui aurait dormi si je n'avais pas osé ce changement !

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