Le détaillant spécialisé en produits de rénovation Rona (T.RON) s'attend à ce que son marché britanno-colombien demeure difficile jusqu'au retrait de la taxe de vente harmonisée, prévu dans 18 mois.

Le grand patron de la chaîne, Robert Dutton, a affirmé devant des investisseurs, jeudi, que les consommateurs canadiens limitaient leurs dépenses en rénovations en raison de l'incertitude économique.

Mais la situation en Colombie-Britannique est encore plus particulière. La taxe de vente harmonisée impose des coûts additionnels pour les constructions d'une valeur de plus de 600 000$.

Le gouvernement provincial a promis de revenir à l'ancien système fiscal, qui ne taxe pas la construction de nouvelles maisons, en 2013.

Les ventes effectuées dans l'Ouest canadien constituent le principal problème de Rona, même si le secteur québécois a ralenti par rapport à l'année dernière. Les succursales ontariennes font bien, malgré la féroce concurrence.

M. Dutton a plaidé que Rona est mieux équipée que ses concurrents pour passer à travers les tempêtes économiques parce qu'elle dispose d'un grand réseau de commerces de grandeurs différentes.

Rona a continué de miser sur la réduction de ses coûts et souhaite se départir de 500 employés d'ici février 2012 en intégrant ses nouvelles acquisitions.

La chaîne procédera aussi à une réduction d'inventaire de l'ordre de 100 millions.