Le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a eu recours aux leçons de l'histoire pour défendre une gamme de politiques mises de l'avant par le gouvernement fédéral - une ouverture à l'investissement étranger, l'immigration et le libre-échange.

Dans le texte d'un discours prononcé dans sa ville natale d'Oshawa, en Ontario, M. Poloz a rappelé que ces ingrédients avaient déjà donné des résultats économiques positifs par le passé, notamment dans le marché de l'époque coloniale, au début des années 1900 et dans les années suivant la Deuxième Guerre mondiale.

D'un autre côté, les périodes qui ont vu le Canada se replier sur lui-même - dans les années suivant la Confédération, marquées par d'importants droits de douane, et pendant la Grande Dépression - ont rarement été couronnées de succès.

Le gouverneur de la banque centrale a aussi évoqué les fluctuations dans l'accès du Canada au marché américain, alors que Washington envisage ces jours-ci des mesures qui pourraient restreindre le commerce.

En outre, M. Poloz a souligné une autre des clés du succès souvent évoquées par le gouvernement Trudeau - le besoin d'attirer les investissements étrangers pour aider le Canada à financer les grands projets d'infrastructures.

Les investissements étrangers ont joué un rôle clé dans la mise en place de projets canadiens comme la ligne ferroviaire transcontinentale, la Voie maritime du Saint-Laurent et l'autoroute transcanadienne.