Le Conference Board du Canada place les trois provinces canadiennes riches en ressources pétrolières au sommet du classement mondial en matière de performance économique.

Pour le reste du pays, les nouvelles ne sont pas aussi bonnes.

Dans son rapport économique annuel établissant une comparaison entre 16 des pays les plus riches au monde, le Conference Board place le Canada en cinquième position, un rang de mieux que l'an dernier, derrière l'Australie, l'Irlande, les États-Unis et la Norvège.

Le rang du Canada s'explique en partie par un taux de croissance relativement stable, mais également par les reprises difficiles dans la zone euro et au Japon.

Le Canada a obtenu des notes élevées en ce qui a trait à la croissance économique et à la croissance de l'emploi, même si «de pauvres notes en matière de productivité au travail de même que d'investissement direct étranger entrant et sortant soulèvent des questions au sujet de la prospérité à long terme».

Pour la première fois dans son rapport annuel, la Conference Board s'attarde aux provinces comme si elles étaient des pays afin de montrer de quelle façon elles se tirent d'affaire à l'échelle internationale, au lieu de seulement mettre en évidence les différences qui existent entre les unes et les autres.

Le Conference Board place l'Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador - les trois provinces productrices de pétrole - en tête de liste, dans cet ordre, avec des notes de A plus dans des catégories comme le revenu par habitant, la croissance économique, le chômage et la productivité. Elles sont les seules juridictions à avoir obtenu de telles notes.

L'Ontario, l'Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique ont obtenu des B, devant le Manitoba et le Québec, avec des notes de C. En fin de classement se trouvent la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, avec des notes de D.