La vente d'un établissement de traitement du courrier au centre-ville de Vancouver a permis au Groupe d'entreprises de Postes Canada d'enregistrer un résultat avant impôt de 51 millions de dollars pour le premier trimestre clos le 30 mars 2013.

S'il n'avait pas réalisé ce produit de vente de 109 millions, le Groupe aurait subi une perte avant impôt de 58 millions pour le premier trimestre. Le Groupe d'entreprises avait déclaré une perte avant impôt de 73 millions pour le premier trimestre de 2012.

Le secteur de base Postes Canada aurait affiché une perte avant impôt de 41 millions pour le premier trimestre, si ce n'avait été de la vente de l'établissement de Vancouver. Au lieu de cela, le secteur fait état d'un résultat avant impôt de 68 millions pour le premier trimestre, comparativement à une perte avant impôt de 59 millions pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Les volumes de courrier du secteur ont chuté de plus de 136 millions d'articles pour le premier trimestre, par rapport à la période correspondante de 2012. Les produits opérationnels, quant à eux, sont essentiellement stables en dépit de majorations tarifaires.

Étant donné les baisses continues des volumes, l'érosion des revenus et la flexibilité limitée qu'elle a pour effectuer des rajustements rapides compte tenu de son infrastructure et de ses coûts fixes élevés, Postes Canada s'attend à accuser une perte financière considérable en 2013.

Pour le premier trimestre, les volumes du secteur Courrier transactionnel ont baissé de 60 millions d'articles, soit 1,9%, par rapport à la période correspondante de 2012. Cette situation est attribuable à l'incidence des solutions de rechange numériques, aux frais imposés pour les documents papier par certains des plus grands clients de Postes Canada, surtout dans les secteurs des services bancaires et des télécommunications, ainsi qu'à l'environnement hautement concurrentiel.

Les volumes de courrier du secteur Marketing direct ont chuté de 76 millions d'articles, soit 2,9%, par rapport à 2012. En ce qui concerne le service Poste-publications, tant les éditeurs que les consommateurs passent aux solutions numériques, tandis que les clients du service Médiaposte sans adresse réduisent leurs dépenses ou redirigent certaines de leurs dépenses vers d'autres canaux.

Les volumes de colis ont connu une augmentation d'environ 300 000 articles, soit 4%, pour le premier trimestre par rapport à la période correspondante de 2012.