Estimant qu'une grave pénurie de main-d'oeuvre pointe à l'horizon, la Chambre de commerce du Canada croit qu'il faut inciter les aînés à retarder leur retraite pour éviter une crise de compétences.

Au début de la prochaine décennie, les personnes qui seront suffisamment âgées pour quitter la population active seront plus nombreuses que celles qui auront l'âge de travailler, prévient le président et chef de la direction de la Chambre, Perrin Beatty.

Dans un document publié jeudi et intitulé «Encourager les aînés à continuer de travailler», la Chambre suggère certaines solutions afin d'éviter une pénurie de main-d'oeuvre qui pourrait atteindre un million de travailleurs, selon elle.

L'organisme croit que le gouvernement fédéral et les employeurs ont un rôle à jouer afin de corriger la situation actuelle.

Des réformes fiscales concernant les pensions ainsi que l'impôt sur le revenu devraient notamment être proposées par Ottawa, croit la Chambre, alors que les employeurs doivent s'assurer de créer des conditions de travail adéquates afin d'inciter les aînés à prolonger leur carrière.

Le travail à temps partiel, les horaires flexibles ainsi que le télétravail pourraient faire partie de la solution, selon l'organisme, qui rappelle que les aînés sont intéressés à travailler plus longtemps, mais pas à temps plein.