Conrad Black sera de retour en cour ce vendredi à Chicago. La juge Amy St. Eve devrait présenter à l'ex-magnat de la presse l'ensemble des conditions de sa libération qui a été accordée moyennant une caution de deux millions de dollars US.

Elle devrait alors déterminer s'il peut notamment se rendre à Toronto comme il le souhaite.

Conrad Black demeure déterminé à poursuivre sa guerre contre les procureurs des États-Unis, mais certains de ses anciens adversaires ne montrent aucun signe de recul.

Lord Black semblait optimiste jeudi lors de sa première journée complète de liberté depuis qu'il a été libéré sous caution d'une prison de Floride, mercredi après-midi.

Lors d'un bref entretien à partir de sa maison de Palm Beach, il s'est dit heureux d'être là et a exprimé son intention de persévérer dans sa guerre contre le gouvernement américain.

Il a mentionné qu'il profitait de son nouvel environnement, ajoutant qu'il préférerait pouvoir retourner à Toronto.

Mais Lord Black a beau persévérer dans sa lutte pour renverser les condamnations pour fraude et entrave à la justice à son égard, d'autres démêlés se préparent.

Hollinger Inc, l'entreprise torontoise de presse qu'il il contrôlait autrefois, lui réclame plus de 700 millions.

Puis il y a la Commission des valeurs mobilières des États-Unis qui reproche à Lord Black et d'autres dirigeants d'avoir fourni des documents faux et erronés.

Enfin, Lord Black doit aussi régler ses problèmes avec le fisc américain qui lui réclame environ 70 millions en impôts et pénalités sur des revenus gagnés entre 1998 et 2003 au sein d'Hollinger International.