L'homme d'affaires torontois,Weizhen Tang, qui accusé d'avoir orchestré une combine à la Ponzi et ainsi fraudé une centaine d'investisseurs pour environ 30 millions $, s'est vu refuser, jeudi, sa remise en liberté sous caution.

Ainsi, celui qui s'est décrit comme étant le «Warren Buffet chinois», et qui est accusé de fraude dépassant 5000$, était volontairement revenu au Canada la semaine dernière pour faire face à la justice. Depuis, il était détenu à la prison de Don, à Toronto, en attente de son audience pour sa possible libération sous caution.

Son avocat, Loftus Curry, a indiqué à l'extérieur du tribunal qu'il espérait que M. Tang soit libéré mais que lui et son client acceptaient et respectaient le processus judiciaire en cour.

Mais le duo ne baisse pas les bras et compte tirer avantage de toutes les opportunités pour obtenir la libération judiciaire qu'il juge approprié.

Les raisons qui ont motivé le juge à refuser la libération de l'homme d'affaire ont été placées, jeudi, sous le sceau d'une ordonnance de non-publication. M. Curry a dit qu'il saurait lundi où son client sera emprisonné dans l'attente de son procès.

La police de Toronto soutient que les victimes étaient aux États-Unis, en Chine et au Canada.

Tang est accusé d'avoir utilisé son fonds de placement, le Oversea chinese fund limited partnership pour flouer, grâce à une pyramide à la Ponzi, plus d'une centaine de personnes entre janvier 2006 et mars 2009. L'homme d'affaire a plaidé non coupable devant ces accusations.

M. Tang fait aussi face, le 19 avril, à 12 chefs d'accusation pour avoir enfreint la Loi sur les valeurs mobilières, établie en juin dernier par la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario en relation avec le Oversea Chinese Fund Limited Partnership.