Le Canada plaidera au G20 la nécessité pour les gouvernements de maintenir à un niveau élevé leurs dépenses pour stimuler la reprise économique mondiale, alors que celle-ci tarde à se concrétiser dans le secteur privé, a indiqué mercredi un responsable canadien.

  «Bien que nos économies soient de plus en plus stables, la reprise ne s'est pas encore installée dans le secteur privé, ce qui rend primordial l'intervention des gouvernements», a déclaré sous couvert d'anonymat ce haut fonctionnaire du ministère des Finances lors d'un point de presse.

Il est donc «très important de maintenir en place les mesures de stimulation (de l'économie) et de terminer le travail», a ajouté le responsable avant une réunion des ministres des Finances et des patrons des banques centrales du G20 vendredi et samedi à Londres.

   «Il est également important de ne pas perdre l'élan en faveur de la réforme (du secteur financier) à mesure que les conditions sur les marchés financiers s'améliorent», a-t-il dit.

   Le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, et ses homologues du G20, groupe réunissant pays riches et émergents, discuteront également de la nécessité ou non pour les gouvernements d'intervenir encore davantage pour soutenir la reprise, a-t-il affirmé.

   Au Canada, l'économie donne des signes «encourageants» de reprise, «mais un grand niveau d'incertitude demeure à l'échelle mondiale», a-t-il encore indiqué.