Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé mardi avoir écoulé 9,7 millions de véhicules l'an dernier à travers le monde, soit 4% de plus qu'en 2012.

Il reste ainsi devant l'allemand Volkswagen, qui a vendu 9,5 millions d'unités en 2013. Les chiffres du japonais Toyota, qui fait aussi partie du trio de tête mondial, n'ont pas encore été publiés.

«La bonne santé des marchés automobiles aux États-Unis et en Chine», les deux premiers marchés mondiaux, ainsi que «des lancements réussis de nouveaux produits de toutes nos marques à travers le monde ont tiré la croissance de GM l'an dernier et nous ont aidé à naviguer à travers des eaux troubles en Europe et dans certaines parties d'Amérique du Sud et d'Asie», commente Dan Ammann, le vice-président à la direction et directeur financier du groupe.

Dans le détail, la marque principale de GM, Chevrolet, a réalisé des ventes record de 4,98 millions de véhicules. Elle a notamment profité du lancement du pickup Silverado et de la Corvette Stingray, qui ont reçu respectivement les prix du pickup et de la voiture de l'année au salon automobile de Detroit.

Les ventes mondiales de son enseigne de luxe Cadillac ont bondi de 28%, grâce aux États-Unis et à la Chine. Celles de Buick ont progressé de 15% à 1,03 million de véhicules, un niveau record.

Les États-Unis restent le moteur du groupe, avec une progression de 11% des ventes l'an dernier à 2,8 millions de véhicules.

La filiale européenne Opel/Vauxhall, en difficulté, a écoulé plus d'un million de véhicules à travers le monde et a réussi à progresser en Europe pour la première fois depuis 14 ans, selon le communiqué.

En Amérique du sud, le groupe pâtit d'une situation politique instable, particulièrement au Venezuela.

Le groupe publiera fin janvier ses résultats financiers pour 2013. L'action de GM progressait de 0,76% à 39,88 dollars en début de séance à Wall Street.

D'après Karl Brauer du cabinet d'analystes KBB, il est probable que le japonais Toyota reste le numéro un mondial une fois encore.

Pour espérer le dépasser, GM doit parachever son redressement en Europe en priorité.

Volkswagen, qui était numéro trois en 2012 et s'est fixé pour objectif de décrocher le titre mondial en 2018, doit lui avant tout conquérir un marché américain qui lui résiste et où il est encore un acteur marginal.

Après plusieurs années de forte expansion, Volkswagen a connu un coup de frein en 2013 aux États-Unis à cause d'une gamme de produits trop pauvre, mais il compte rattraper son retard en investissant en masse et en se lançant sur le segment porteur des VUS.

Le groupe a écoulé l'an dernier au total 611 000 véhicules l'an dernier aux États-Unis, en hausse de 2,6%.