Le premier constructeur automobile européen, Volkswagen, veut combler son retard aux États-Unis avec une nouvelle gamme de véhicules, dont une berline produite dès 2011 sur place, annonce lundi son directeur régional dans le Financial Times Deutschland.

«Notre part de marché (aux États-Unis) de 2% est insuffisante», reconnaît Stefan Jacoby, dans cet entretien. Pour rattraper ce retard, notamment sur le numéro un mondial Toyota, Volkswagen compte produire une nouvelle berline, qui devrait être vendue pour moins de 20 000 euros, dans une nouvelle usine dans le Tennessee.

«Nous voulons augmenter nos ventes américaines de 400.000 à 450.000 unités dans les trois à quatre ans à venir», ajoute M. Jacoby. Le constructeur ne s'attend toutefois pas à dégager de bénéfices aux États-Unis avant 2012, souligne M. Jacoby.

Volkswagen s'était fixé comme objectif d'écouler en 2018 un million de voitures sur le marché américain, sous son propre blason ainsi que sous la marque haut-de-gamme Audi.

En 2008, Volkswagen a vendu toutes marques confondues 314 500 véhicules aux États-Unis, soit seulement 5% de ses livraisons dans le monde.