La justice américaine a validé mardi un échéancier proposé par l'administration pour le redressement judiciaire du constructeur automobile Chrysler, une décision décision définitive sur le partenariat avec Fiat devant lui permettre de survivre étant attendue fin mai.

Au terme d'une audience de près de huit heures, le juge Arthur Gonzalez, du tribunal des faillites de New York, a rejeté les arguments d'un groupe de créanciers de Chrysler, qui jugeaient «illégal» le plan présenté jeudi dernier par le constructeur et l'administration.

«C'est une procédure équitable et régulière», a déclaré le juge, soulignant qu'il y avait «un besoin urgent que la vente soit consommée».

Il a précisé que la procédure laissait une chance à d'autres repreneurs de faire leur propre proposition de redressement de Chrysler.

L'administration a proposé que des repreneurs aient jusqu'au 20 mai pour se présenter, et que la justice statue définitivement le 27 mai.

A terme, l'administration de Barack Obama s'est fixé pour objectif de sortir le groupe du dépôt de bilan d'ici à la fin juin et de lancer un «nouveau Chrysler», débarrassé de l'essentiel de sa dette et allié avec l'italien Fiat.

Un responsable gouvernemental avait expliqué la semaine dernière que la Maison Blanche souhaitait une procédure «chirurgicale». Il s'agit en effet d'opérer vite, pour stopper l'hémorragie des ventes et de la trésorerie.