Le gouvernement canadien a récolté un total de 3,47 milliards par l'entremise d'enchères du spectre de la bande de 600 mégahertz, réalisées du 12 mars au 4 avril auprès des fournisseurs de services sans fil.

Au total, 12 entreprises ont participé à ces enchères, et 104 des 112 licences ont été acquises par neuf d'entre elles, a précisé mercredi le ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique.

Pour favoriser la concurrence, Ottawa a réservé 43 % du spectre disponible pour les fournisseurs régionaux.

Les bandes de basses fréquences, comme la bande de 600 MHz, se propagent sur de longues distances et traversent plus facilement les bâtiments, ce qui les rend idéales pour les services sans fil de prochaine génération, tant en ville dans que dans les milieux ruraux.

Les soumissionnaires retenus ont jusqu'au 26 avril pour verser 20 % du paiement total. Le reste devra avoir été versé le 27 mai.

« Nous sommes conscients que les Canadiens veulent plus de choix, des prix plus bas et de meilleurs services, a affirmé dans un communiqué le ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains. Grâce à ce processus, nous avons accru la concurrence sur le marché du sans-fil, ce qui mènera à une baisse des prix et à une amélioration de la couverture. »

Rogers a remporté 52 licences, qui couvrent le sud et le nord de l'Ontario, le nord du Québec, le Canada atlantique, le Manitoba et les trois territoires. De son côté, Telus a dépensé 931,2 millions pour se procurer 12 licences.

Québecor a annoncé avoir acheté dix licences pour le prix de 256 millions.

Quant à Bell, l'entreprise n'a acquis aucune licence, « étant donné les autres spectres de basse fréquence (qu'elle) possède déjà ».

Le reste des licences a été distribué à des petites entreprises, dont Bragg (Eastlink), TBayTel, SaskTel et Xplornet.