Les reventes de logements aux États-Unis ont connu une hausse surprise en novembre et restent à leur plus haut niveau en presque une décennie, selon les chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 5,61 millions en rythme annualisé, soit 0,7% de plus qu'en octobre alors que les analystes tablaient sur un repli de 0,5%.

Elles s'affichent ainsi à leur plus haut niveau depuis leur pic de février 2007 (5,79 millions) qui avait précédé l'éclatement de la bulle immobilière américaine.

Sur un an, la hausse est spectaculaire et atteint 15,4%, selon la NAR, qui attribue partiellement ce dynamisme à la solidité de l'emploi américain et à un faible taux de chômage (4,6%).

«Le marché du travail le plus solide depuis la Grande Récession (de 2009, NDLR) et la volonté de certains acheteurs de finaliser leurs transactions avant que les crédits immobiliers ne remontent de leurs niveaux historiquement bas se sont conjugués pour porter les ventes au cours des récents mois», a indiqué Lawrence Yun, chef économiste de la NAR.

Le prix médian d'un logement en novembre a grimpé de 6,8% sur un an à 234.900 dollars, marquant son 57e mois d'affilée d'augmentation.

Les stocks de logements à vendre ont chuté de 8,0% en un mois, à 1,85 million. Au rythme des transactions observées en novembre, les stocks seraient épuisés en 4,0 mois.