David Baazov a confirmé mercredi ne pas avoir obtenu l'accord de KBC Aldini Capital pour l'aider à financer l'offre de rachat de l'entreprise montréalaise Amaya dévoilée la semaine dernière.

Le fondateur et ex-PDG d'Amaya avait indiqué le 14 novembre vouloir racheter Amaya au prix de 24$ par action, l'équivalent d'environ 3,5 milliards de dollars en excluant la dette de l'entreprise.

David Baazov précisait avoir conclu des lettres d'engagement de participation exécutoires avec KBC Aldini Capital, deux sociétés de Hong Kong (Head & Shoulders Global Investment Fund et Goldenway Capital) et une société enregistrée dans les îles vierges britanniques (Ferdyne Advisory).

Selon le communiqué publié par David Baazov, la lettre d'engagement relative aux capitaux propres qui devait lui être remise pour le compte de KBC lui a été remise sans que KBC en ait connaissance et sans son consentement. «KBC ne s'était pas engagée à fournir le financement de l'acquisition proposée d'Amaya», souligne David Baazov dans son communiqué.

L'homme d'affaires de 36 ans soutient par ailleurs avoir l'intention d'obtenir une source de financement de remplacement. Il affirme aussi avoir toujours l'intention d'acquérir Amaya selon les modalités divulguées la semaine passée.

David Baazov est le plus important actionnaire individuel d'Amaya. Sa participation de 17% dans la compagnie qui exploite le site PokerStars vaut près d'un demi-milliard de dollars.

Il a quitté ses fonctions officielles chez Amaya plus tôt cette année après avoir été accusé de délit d'initiés par l'Autorité des marchés financiers.