Rogers Communications a affiché lundi un bénéfice en baisse pour son premier trimestre, ce que le groupe de télécommunications a attribué à la croissance de ses coûts de restructuration et à une augmentation de la perte d'exploitation ajustée de ses activités de médias traditionnels.

La société torontoise a engrangé un bénéfice net de 248 millions $, soit 48 cents par action, pour le trimestre clos le 31 mars, comparativement à un profit de 255 millions $, ou 50 cents par action, pour la même période l'an dernier.

Le bénéfice net ajusté, qui exclut certains éléments non récurrents, s'est chiffré à 263 millions $, soit 51 cents par action, en baisse par rapport à celui de 275 millions $, ou 53 cents par action, du même trimestre en 2015.

Les revenus ont atteint 3,245 milliards $, en hausse de deux pour cent par rapport au chiffre d'affaires de 3,175 milliards $ de l'an dernier, ce qui témoigne de la croissance de cinq pour cent des activités de téléphonie sans fil et celle de deux pour cent des solutions pour entreprises. Cette croissance a été contrebalancée par un déclin de deux pour cent des activités de câblodistribution et de trois pour cent dans celles des médias.

Le recul du bénéfice d'exploitation ajusté était largement le reflet de l'augmentation de la perte d'exploitation ajustée des activités des médias traditionnels de Rogers, en proie à la pression d'un environnement publicitaire en mutation.

Le bénéfice net a aussi été touché par une hausse des coûts de restructuration pour l'entreprise. Au cours du trimestre, Rogers a annoncé des coupes d'emplois dans ses activités de télévision conventionnelle, de radio et d'édition, ainsi que l'élimination de certains postes administratifs, pour l'aider à atténuer la pression sur ses activités de médias.

Rogers a indiqué avoir enregistré le meilleur taux de désabonnement de ses activités sans fil pour un premier trimestre en plus de cinq ans, ce que le président et chef de la direction Guy Laurence a attribué aux améliorations apportées à l'expérience de la clientèle.

M. Laurence a aussi estimé, dans un communiqué, que l'entreprise était bien positionnée pour atteindre les objectifs financiers qu'elle s'est fixés pour l'exercice 2016.