La faiblesse du prix du baril de pétrole fera de 2016 une année plus difficile que prévu pour l'économie canadienne, a estimé vendredi la Banque Royale.

La banque a ainsi réduit sa prévision de croissance du produit intérieur brut pour l'année à 1,7%. En comparaison, sa prévision précédente, émise en décembre, visait une croissance annuelle de 2,2%.

La Royale continue de croire que la croissance économique du Canada sera soutenue par la vigueur des dépenses des consommateurs, la croissance des exportations et les projets de relance économique du gouvernement fédéral.

Mais elle explique que le prix du baril de pétrole s'avère plus faible qu'elle ne l'avait prévu plus tôt cette année et qu'il aura un impact sur les investissements des entreprises.

Dans ses plus récentes prévisions économiques trimestrielles, la banque estime que le prix du baril de pétrole brut West Texas Intermediate sera en moyenne de 40 $ US cette année, soit 12 $ US de moins qu'elle ne l'avait calculé dans ses projections de décembre.

La Banque Royale a aussi révisé à la baisse sa prévision du cours moyen du baril de pétrole pour 2017, la faisant passer de 62 $ US à 57 $ US.