Le groupe informatique américain Apple a été jugé coupable de violation d'un brevet détenu par l'université du Wisconsin et portant sur des technologies intégrées à ses iPhone et iPad, ce qui pourrait lui coûter cher.

À l'issue d'un procès démarré en début de semaine dernière dans le Wisconsin, les jurés ont estimé que la marque à la pomme avait enfreint ce brevet, qui concerne des moyens d'améliorer l'efficacité et la performance des processeurs informatiques, selon leur décision consultée mardi par l'AFP.

Dans sa plainte, déposée début 2014, l'université faisait valoir que ces technologies étaient intégrées «de manière non autorisée» au processeur A7 de l'iPhone 5S, de l'iPad Air et de l'iPad Mini à écran Retina sortis l'année précédente.

Apple avait tenté de prouver que le brevet en question était invalide, un argument que le jury a rejeté.

Le montant des dommages dus par la marque à la pomme reste à déterminer mais d'après les médias américains, l'université réclamerait plus de 800 millions de dollars.

Contacté par l'AFP, Apple n'a pas voulu commenter.

Le groupe a lui-même intenté des procès pour violations de brevets contre plusieurs d'autres grands acteurs du secteur technologique, l'un des bras de fer les plus suivis est celui qui l'oppose devant la justice américaine au groupe sud-coréen Samsung, son plus gros rival sur le marché des smartphones et des tablettes.