Le Bureau de la concurrence du Canada affirme que les consommateurs bénéficieraient de la présence d'un nouveau fournisseur national de sans-fil.

Mais le Bureau ajoute que le législateur doit faire plus que de simplement mettre un plafond aux tarifs d'itinérance pour empêcher les trois fournisseurs majeurs d'étouffer la compétition.

L'organisme a été le premier à témoigner aux audiences publiques qui ont débuté lundi et qui ont pour but d'examiner la santé du marché du sans-fil au Canada.

Le CRTC analyse si plus de réglementation est requise pour réduire ou plafonner les tarifs de gros que les fournisseurs de sans-fil facturent aux autres compagnies de téléphonie mobile pour permettre à leurs clients d'utiliser un autre réseau que le leur lorsqu'ils se déplacent à l'étranger.

Et bien que les audiences ne se penchent pas sur les frais d'itinérance que les consommateurs paient, l'économiste senior Patrick Hughes a déclaré aux audiences que le marché du gros et celui au détail sont intimement liés.

Au moins un groupe de réflexion remettait en question le rôle du CRTC et demandait s'il devrait faire quoi que ce soit qui pourrait affecter le marché de gros.

L'Institut économique de Montréal a déclaré que malgré l'impression de certains Canadiens qu'ils paient parmi les taux d'itinérance de cellulaire les plus élevés au monde, les consommateurs dans beaucoup d'autres pays paient encore plus.

Malgré cela, le Bureau de la concurrence a dit au CRTC que certaines preuves démontrent que les marges de profit des fournisseurs majeurs de sans-fil sont plus élevées qu'elles ne devraient l'être.