Les prix à la consommation aux États-Unis ont augmenté plus modestement que prévu en février, selon les chiffres publiés mardi par le département du Travail.

Comme en janvier, l'indice des prix à la consommation a gagné 0,1% en données corrigées des variations saisonnières alors que la prévision médiane des analystes était une hausse de 0,2%.

En glissement annuel et en données corrigées des variations saisonnières, la hausse des prix à la consommation s'établit à 1,5%.

En excluant les coûts de l'énergie et de l'alimentation, l'inflation en février est également en hausse de 0,1%. Sur un an, cette inflation dite sous-jacente a aussi progressé de 1,5%.

Le salaire horaire moyen a progressé de 0,3% en janvier, pour s'établir à 10,34 dollars, la plus forte hausse en dix mois, indique par ailleurs le ministère. Cela résulte de l'effet conjugué d'une hausse de 0,4% des rémunérations et de la hausse de 0,1% de l'indice des prix à la consommation.

En février, les prix de l'alimentation ont grimpé de 0,4% tandis que ceux de l'énergie ont reculé de 0,5% avec une diminution de 1,7% des prix de l'essence.

Les prix des médicaments ont enregistré une hausse de 0,6% tandis que ceux des soins sont en progrès de 0,2%. Les coûts du logement, en constante hausse depuis août, sont en progrès de 0,2%.

Au rang des baisses, les prix de l'habillement ont décliné de 0,3% pour le deuxième mois consécutif et ceux des voitures d'occasion sont en retrait de 0,1%.

Selon l'autre mesure de l'inflation basée sur les dépenses de consommation (PCE), très observée par la Fed, la hausse des prix sur un an en janvier se situait à 1,2%.

La Réserve fédérale (Fed), qui aimerait voir cette mesure de l'inflation atteindre 2% à moyen terme, commence mardi une réunion de deux jours de politique monétaire. Elle devrait maintenir ses taux inchangés et poursuivre une modeste diminution de son aide à l'économie en réduisant ses achats d'obligations.