Les petites entreprises canadiennes du sans-fil ont offert des prix réduits de plus de la moitié sur les appels et les données ces dernières années, par rapport à ceux de Rogers, Bell et Telus, mais ces prix ne sont pas viables sur une longue période, note un nouveau rapport dévoilé mardi.

Le rapport du Convergence Consulting Group affirme que Wind Mobile, Public Mobile et Mobilicity - cette dernière est désormais sous la protection de la loi contre ses créanciers - ne peuvent continuer à offrir des prix aussi bas et demeurer en affaires.

Par conséquent, indique le rapport, les nouveaux joueurs devront augmenter leurs prix pour survivre et élargir leurs réseaux.

Le document ajoute que malgré ces prix plus bas, les nouveaux joueurs n'ont pas été en mesure d'enlever des parts de marché significatives à Rogers [[|ticker sym='T.RCI.B'|]], Telus [[|ticker sym='T.T'|]] et Bell [[|ticker sym='T.BCE'|]], qui proposent aux consommateurs des forfaits qui incluent le téléphone à la maison, le service mobile, l'Internet et la télévision.

Le groupe prédit que ces petites entreprises compteront pour 7% du marché, ou 1,93 million d'abonnés au sans-fil à la fin de cette année, en hausse de 6% par rapport à la fin de l'année 2012.

Rogers, Bell et Telus comptent au total plus de 25 millions d'abonnés à leur service sans fil.