Le Bureau de la concurrence a dit «regretter», mardi, la décision d'un tribunal ontarien qui a rejeté les allégations de publicité trompeuse portées contre la bannière Chatr de Rogers - qui avançait que ses abonnés subiraient moins d'appels interrompus que ceux des autres nouveaux opérateurs sans fil, au moment de son lancement en 2010.

L'organisme fédéral a indiqué être en train d'examiner la décision rendue par la Cour supérieure de justice de l'Ontario, ajoutant qu'il pourrait faire appel.

Il y a trois ans, le Bureau de la concurrence avait demandé aux tribunaux d'ordonner à Rogers de cesser sans tarder sa campagne publicitaire au sujet du service de téléphonie cellulaire et de messagerie texte à tarif réduit de Chatr, et aussi de payer une sanction administrative de 10 millions de dollars, le maximum prévu par la loi.

À l'époque, un nouveau fournisseur concurrent, Wind Mobile, avait porté plainte auprès du bureau relativement à l'affirmation de Rogers selon laquelle les clients de Chatr subissaient moins d'appels interrompus et profitaient d'un meilleur réseau que les abonnés aux services des autres nouveaux joueurs du secteur.

Rogers Communications [[|ticker sym='T.RCI.B'|]] a accueilli avec satisfaction la décision de la Cour supérieure de l'Ontario.

Par ailleurs, le bureau a dit se réjouir que la cour ait rejeté les contestations constitutionnelles de Rogers et donné raison à l'organisme fédéral sur le fait que «Rogers n'a pas effectué préalablement des épreuves suffisantes et appropriées à l'appui de ses indications relatives aux appels interrompus dans certaines villes du Canada».