La société de télécommunications égyptienne Orascom a accru sa participation avec droit de vote dans le nouveau joueur du secteur de la téléphonie Wind Mobile, simplifiant la structure du capital social de l'entreprise torontoise pour un éventuel investissement ou une consolidation.

La proportion d'actions avec droit de vote détenues par Orascom passe à 65,08%, contre 32,02% auparavant, a indiqué lundi le président et chef de la direction de Wind Mobile, Anthony Lacavera.

Cette participation accrue est permise à la suite de l'allègement récent des restrictions de la réglementation sur la propriété étrangère pour les entreprises du sans-fil comptant une part de marché de 10% ou moins.

Wind Mobile a cependant indiqué dans un communiqué que la manoeuvre consistait purement en une «restructuration interne». M. Lacavera a précisé que cela n'accordait pas à la société mère plus de contrôle sur la société torontoise.

Bien qu'elle était déjà propriétaire majoritaire de Wind Mobile, l'entreprise égyptienne de télécommunications comptait davantage d'actions à droit de vote restreint avant les modifications apportées aux règles sur la propriété étrangère.

Le changement donnera aux investisseurs d'Orascom plus de confiance en ce qui a trait aux investissements au Canada, a indiqué M. Lacavera.

Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) avait tout d'abord empêché Wind Mobile de faire son entrée sur le marché de la téléphonie sans fil parce que la majeure partie de la dette de sa société mère, Globalive, était détenue par Orascom. Le ministre de l'Industrie d'alors, Tony Clement, avait ensuite renversé cette décision, en 2009.

Orascom est maintenant contrôlée majoritairement par la société russe Vimplecom.