Le produit intérieur brut (PIB) du Québec a diminué de 0,2 % au deuxième trimestre alors qu'il avait augmenté de 0,8 % au cours des trois premiers mois de l'année, a rapporté vendredi l'Institut de la statistique du Québec.

En taux annualisé, la baisse s'établit à 0,8 % pour les trois mois terminés à la fin de juin, comparativement à une diminution de 0,4 % pour l'ensemble du Canada. L'ISQ souligne que cette faiblesse est principalement attribuable au commerce extérieur.

Au cours des six premiers mois de l'année, le PIB québécois a progressé de 1,5 % au Québec, soit presque deux fois moins rapidement que celui du Canada qui s'est apprécié de 2,9 %.

Selon l'ISQ, la demande intérieure a augmenté de 0,2 % au deuxième trimestre après avoir stagné au cours des trois mois précédent. Les entreprises et les administrations publiques sont les grandes responsables de cette hausse puisque les dépenses des consommateurs sont demeurées à peu près stables.

L'investissement en stocks s'est poursuivi au deuxième trimestre pour atteindre 4,6 milliards $, ce qui a contribué à faire progresser la demande intérieure de 0,7 %.

Les exportations ont cependant baissé de 1,6 %, tandis que les importations grimpaient de 0,4 %. Au bout du compte, le Québec a donc vu son déficit commercial atteindre 2,9 milliard $, dont 2 milliards $ sont attribuables au commerce international et 900 000 $ au commerce interprovincial.

Finalement, l'ISQ note que le revenu personnel disponible et le taux d'épargne personnelle ont tous deux chuté au deuxième trimestre.