RIM, le fabricant canadien de BlackBerry s'est dit très satisfait lundi de ses «progrès» aux Émirats, dix jours après avoir évité à son téléphone multimédia d'être banni des Émirats arabes unis en raison d'un cryptage des données trop sécurisé.

«Je suis si content des progrès de BlackBerry aux Émirats et plus particulièrement à Dubaï», a déclaré Jim Balsillie, co-directeur exécutif de Research in Motion [[|ticker sym='RIM'|]], dans un discours au salon annuel GITEX des technologies de l'information à Dubaï.

Il a précisé que BlackBerry détenait 45% des parts du marché des téléphones multimédia des Émirats.

Le dirigeant de RIM n'a pas évoqué le récent différend avec le régulateur des télécommunications des Émirats et a évité de rencontrer la presse.

Les Émirats arabes unis, centre d'affaires du Golfe, ont annoncé le 8 octobre que les services du BlackBerry ne seraient pas suspendus le 11 octobre, après un accord sur la surveillance des données avec son constructeur canadien.

Le directeur général de l'Autorité de régulation des Émirats Mohammed al-Ghanem a indiqué à la presse que le différend était réglé, sans dire si RIM avait fait des concessions sur la surveillance des données sur les BlackBerry.

«Tout ce que je peux vous dire, c'est que le BlackBerry est conforme actuellement aux exigences» de l'Autorité, a-t-il dit.

En août, l'Autorité avait menacé de suspendre les principaux services du BlackBerry (messagerie, internet, courriel) aux Émirats, qui comptent quelque 500.000 utilisateurs pour une population d'environ six millions de personnes.