L'entreprise montréalaise GLV (TSX:GLV) a plongé dans le rouge au premier trimestre de l'exercice 2011, en essuyant une perte de 4,2 millions $ ou 9 cents par action, après avoir engrangé un bénéfice de 900 000 $ ou 3 cents par action lors de l'exercice précédent.

GLV explique ce recul par une réévaluation défavorable des instruments financiers dérivés, par les intérêts sur la dette à long terme, par le recul du BAIIA du Groupe Traitement des Eaux et par  l'augmentation des frais d'amortissement résultant de l'ajout de Christ Water Technology.

Ses revenus sont quant à eux passés à 152,6 millions $, contre 113,8 millions $ un an plus tôt, une augmentation que l'entreprise attribue à la prise en compte des résultats de Christ Water Technology, dont l'acquisition a été complétée à la fin du mois de novembre 2009.

Le président du conseil d'administration et chef de la direction, Laurent Verreault, a expliqué que la fragilité persistante de certains marchés et l'incertitude économique et financière en Europe ont eu un effet défavorable sur une partie des activités du Groupe Traitement des Eaux.

D'autre part, a-t-il dit, le Groupe Pâtes et Papiers a bénéficié d'une certaine reprise de la demande et des investissements de la part des compagnies papetières, et ce, après 18 mois de fort ralentissement.

Toutefois, précise l'entreprise, exclusion faite de Christ Water Technology, le Groupe Traitement des Eaux affiche une décroissance organique de ses revenus compte tenu, notamment, de la faiblesse persistante du marché de l'immobilier américain qui continue de se répercuter sur les investissements pour de nouvelles infrastructures municipales.

Cette décroissance organique serait aussi attribuable aux délais sur le plan de l'exécution de certains contrats dont la livraison a été reportée au deuxième trimestre ainsi qu'au climat d'incertitude suscité par une reprise économique moins vigoureuse que prévu pour certains secteurs d'activité, dont celui de l'énergie.

Quant au Groupe Pâtes et Papiers, malgré la légère diminution en terme absolu, il affiche une croissance organique de ses revenus résultant d'une amélioration de la demande, principalement pour les pièces de rechange et autres services après-vente.