Des dizaines de travailleurs du Journal de Montréal, soumis à un lock-out par Quebecor depuis 17 mois, ont profité de l'assemblée annuelle pour faire connaître leurs récriminations aux actionnaires, hier.

L'entreprise souhaite notamment abolir le plancher d'emplois pour adopter une structure de coûts plus légère.

Les artisans du Journal craignent de leur côté une dégradation de la qualité de l'information.

Depuis le début du conflit, qui affecte 253 employés, le quotidien publie des textes réalisés par ses cadres, par des pigistes et par des agences de presse, dont QMI, qui reformate des contenus produits par les autres filiales de Quebecor.