L'entreprise pharmaceutique canadienne MDS (T.MDS) compte vendre la majorité de ses divisions, rembourser ses actionnaires et se concentrer sur la filiale Nordion, qui comprend le secteur des isotopes médicaux, touché par la fermeture prolongée d'un réacteur nucléaire à Chalk River, en Ontario.

La décision annoncée mercredi renverse essentiellement la stratégie adoptée par la compagnie au cours des dernières années, en vertu de laquelle elle avait vendu sa filiale laboratoire, s'était implantée dans divers secteurs comme celui des équipements de recherche sophistiqués et s'était concentrée sur les États-Unis et d'autres marchés mondiaux.

Des investisseurs déçus de la faible valeur du titre de la compagnie faisaient pression depuis un bon moment et le président du conseil, Jim MacDonald, lui-même un actionnaire important, avait ordonné la tenue d'un examen stratégique au cours des derniers mois.

Le chef de la direction de MDS, Stephen DeFalco, a indiqué mercredi que la fermeture prolongée du réacteur de Chalk River présentait de grands problèmes pour Nordion, qui dépend de ce réacteur pour le matériel nucléaire utilisé en imagerie médicale.

Si tout se déroule comme MDS l'espère, elle vendra ses filiales Analytical Technologies et Pharma Services et abolira environ 110 postes à son siège social de Toronto. Une cinquantaine de ces employés pourraient se voir offrir des emplois ailleurs dans la compagnie.