Les coupes chez Transcontinental prennent la forme d'une diminution de la semaine de travail pour le personnel de rédaction des publications économiques, notamment le journal Les Affaires.

Pour économiser, l'entreprise a demandé aux journalistes, pupitreurs et graphistes de travailler 32 heures sur quatre jours plutôt que 35 heures sur cinq jours. Les employés devront prendre congé le vendredi ou le lundi.Cette réduction du temps de travail est exigée pour la période allant du début de mars à la fin d'août. Elle réduira le chèque de paye des employés de près de 9%, ce qui équivaut dans les faits à une baisse de salaire annuel brut d'environ 4%, puisque la mesure est appliquée durant 25 semaines.

Ailleurs au sein de cette filiale, on exige des employés qu'ils prennent une semaine de vacances sans solde. De leur côté, les cadres doivent donner 10 jours de travail non rémunéré.

Globalement, six postes ont également été abolis à Montréal et deux à Toronto au sein des publications économiques, appelées depuis peu Groupe solution d'affaires. Au sein du journal Les Affaires, deux journalistes et un graphiste perdent leur emploi, dont le journaliste financier Jean Gagnon.

L'hebdomadaire modifie également sa structure de direction. Le directeur de la section Investir, Yannick Clérouin, devient directeur de l'information, tandis que la directrice de la section Stratégie et Tendances, Martine Turenne, retourne journaliste, à sa demande. Son poste sera pourvu.

Enfin, les cahiers spéciaux ont une nouvelle directrice, en la personne de Sylvie Lemieux. Son prédécesseur, Jean-Claude Surprenant, devient directeur des projets multiplateformes. Dans les autres publications économiques, deux journalistes perdent leur emploi, dont un au magazine Affaires Plus et un autre au magazine Vision durable.