Pour plusieurs employés victimes des répercussions de la récession comme les fermetures d'entreprises et les nombreuses mises à pied, c'est l'heure du choix: quoi faire avec son régime de pension agréé (RPA)?

Pour plusieurs employés victimes des répercussions de la récession comme les fermetures d'entreprises et les nombreuses mises à pied, c'est l'heure du choix: quoi faire avec son régime de pension agréé (RPA)?

Un RPA est un régime de retraite mis en place par l'employeur. Quand l'employeur met fin à ses activités ou que l'employé est mis à pied, ce dernier doit décider s'il conserve sa participation au régime de retraite ou s'il transfère son argent vers un compte de retraite immobilisé (CRI) ou un REER immobilisé.

La décision n'est pas si simple, et nous ne pouvons ici qu'en aborder quelques facteurs.

«Il faut d'abord se demander quel rendement il faudrait obtenir avec les sommes retirées pour égaler la rente prévue par le régime de retraite, explique Guylaine Dufresne, directrice de la planification financière à la Banque Laurentienne. S'il faut un rendement de 10% pendant 10 ans pour égaler la rente prévue, ce n'est peut-être pas réaliste, surtout pour des investisseurs qui ont souvent un profil d'investisseur modéré.»

Il faudra faire appel à un planificateur financier ou à un actuaire pour en arriver à cette première réponse.

«Il faut aussi savoir si un éventuel retrait du RPA risque de faire perdre les avantages sociaux qui y sont associés, dit Mme Dufresne. Ce peut être le cas, par exemple, avec les couvertures d'assurance.»

Enfin, il convient de se questionner sur sa capacité à bien gérer l'argent qu'on sort d'un RPA, tout comme sa capacité à vivre avec les hausses et les baisses du marché.

Car si le transfert des valeurs amène plus de souplesse, notamment sur le plan des décisions de placement, il demande aussi une plus grande responsabilité dans le contrôle de son argent.