Les employés du fabricant d'équipement de salles de bain Maax souhaitent que ses fondateurs rachètent l'entreprise endettée et redressent sa situation financière.

Les employés du fabricant d'équipement de salles de bain Maax souhaitent que ses fondateurs rachètent l'entreprise endettée et redressent sa situation financière.

«Nous souhaitons que la famille Poulin revienne dans le décor», a dit le président de la section locale de la Centrale des syndicats démocratique, Steve McCutcheon, en entrevue depuis Sainte-Marie-de-Beauce.

L'entreprise québécoise a été privatisée il y a quatre ans, mais est maintenant en vente en raison de piètres performances financières et d'un endettement croissant.

L'endettement inquiète les employés, mais ceux-ci ont longtemps cru que les propriétaires vendraient, a dit M. McCutcheon. Ils ne craignent pas que l'entreprise ferme ses portes avec l'arrivée d'un nouveau propriétaire.

«Nous croyons que le prochain propriétaire ne pourra pas faire pire que celui qu'ils ont en ce moment», a dit Stéphane Lacroix, porte-parole du syndicat des Teamsters, qui représente environ 220 travailleurs à Montréal. Selon lui, l'usine est efficace et à la fine pointe de la technologie.

«(Les travailleurs) en parlent, mais ils ne s'inquiètent pas trop, parce qu'ils croient que l'usine est en bonne position», a ajouté M. Lacroix.

Le fondateur de Maax, Placide Poulin, n'a pas pu donner ses commentaires, car il était à l'extérieur du pays hier.

Sa fille, Marie-France, a toutefois révélé que la société d'investissement familiale pourrait être intéressée à racheter l'entreprise, en partenariat.

La vice-présidente de Camada a confirmé hier que la société examinerait la compagnie, mais a précisé que toute décision serait prise «avec la tête, et non avec le coeur».