L'appétit de la Chinoise Shanghai Baosteel Group pour Rio Tinto Alcan n'est plus d'actualité, affirme l'analyste Charles Bradford.

L'appétit de la Chinoise Shanghai Baosteel Group pour Rio Tinto Alcan n'est plus d'actualité, affirme l'analyste Charles Bradford.

Celui-ci explique que le souhait du gouvernement chinois de consolider l'industrie de l'acier du pays a vraisemblablement fait disparaître l'intérêt que portait Shanghai Baosteel Group au géant du secteur minier Rio Tinto, qui a acquis plus tôt cette année Alcan.

Au terme d'une rencontre avec des responsables du groupe et du gouvernement chinois, à Shanghai, Charles Bradford a dit croire que les autorités chinoises souhaitaient très sérieusement consolider le secteur chinois de l'acier, qu'il a présenté comme étant le plus fragmenté au monde.

M. Bradford, de la firme new-yorkaise Soleil Bradford, s'est fait dire par les représentants de Shanghai Baosteel Group, le plus important producteur d'acier en Chine, que ce pays comptait pas moins de 870 entreprises productrices d'acier.

Selon des informations véhiculées mardi par les médias officiels chinois, le président du conseil du groupe, appartenant au gouvernement chinois, a nié que Shanghai Baosteel Group ferait une offre afin de mettre la main sur Rio Tinto, expliquant que son entreprise ne disposait pas des ressources nécessaires pour cela.